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gaîne électrique

La première application de la gaîne électrique dans mon travail fût sur l’œuvre intitulée "Bélier"(2014). J'avais récupéré cette gaîne dans le but de créer des branchements, des réseaux emmêlés de tubes, pour obtenir une esthétique futuriste dystopique, et tendre vers une vision du corps augmenté post-moderne.

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Au lieu de ça, à force manipulations et de recherches, j'ai découvert les multiples possibilités de cette matière, et surtout l'intérieur de la gaîne! Celle-ci, une fois coupée en deux dans le sens de la longueur, offre à l'intérieur de légères variations de sa couleur extérieure : plus vive car protégée de la lumière et des usures, et plus claire sur les arêtes avec l'étirement du plastique et le passage du cutter sur la tranche.

En l'enroulant à l'envers sur les cornes de l’œuvre "Bélier", j'obtenais ainsi une texture d'un aspect proche de celui d'un os, d'une colonne vertébrale.

Un autre avantage de ce matériau : sa taille. Étant donné son épaisseur, elle offre plus de spontanéité à l’œuvre.

En cela je veux dire que, contrairement au câble électrique, dont la finesse exigée pour le broder ralentit considérablement le processus de création, la gaîne est plus simple à travailler. En 10 fois moins de temps qu'il en faut pour la même surface de câble électrique, la gaîne prolifère et apporte plus rapidement des résultats concrets.

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Jusqu'ici, je me suis contentée d'utiliser de la gaîne électrique grise. D'abord pour rester dans l'esthétique "sombre", "dystopique", puis certainement par peur de ne pas savoir gérer les associations de couleur.

Puis, il m'est apparu que les couleurs vives des autres gaînes, telles que tout le monde les connait (rouge vif, bleu nuit, orange, etc.), pouvaient beaucoup apporter à mon travail, à condition d'assumer pleinement les associations!

Je travaille donc actuellement, comme avec le câble électrique, à des œuvres plus bariolées.

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